Commotion cérébrale
Ces informations ont pour but de fournir une introduction aux troubles vestibulaires. Chaque personne étant affectée différemment par les problèmes d'équilibre et les vertiges, veuillez consulter votre professionnel de la santé pour obtenir des conseils personnalisés.
Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale?
Une commotion cérébrale est une force exercée sur la tête, qu'elle soit directe (par exemple, un coup à la tête) ou indirecte (par exemple, une force transférée du corps à la tête). Il n'est pas nécessaire de se frapper la tête pour avoir une commotion cérébrale.
La force exercée sur la tête déplace le cerveau à l'intérieur du crâne. Elle provoque généralement une modification du tissu cérébral au niveau cellulaire, entraînant l'apparition rapide de changements neurologiques. Ceux-ci se résorbent généralement de manière spontanée.
Toutes les commotions cérébrales sont des lésions cérébrales traumatiques - elles doivent être reconnues comme des événements graves.
Le cerveau subit des modifications physiologiques après une commotion cérébrale. Une cascade neurométabolique se produit immédiatement, c’est-à-dire une série d'événements qui se produisent au niveau cellulaire.
Il y a une perturbation de la composition chimique normale du cerveau au moment de la commotion cérébrale. Les niveaux des substances chimiques qui sont normalement présentes dans le cerveau sont modifiés. La fonction de ces substances chimiques et leur capacité à accomplir leurs tâches normales ne sont pas les mêmes. Le flux sanguin cérébral est réduit.
La perturbation du fonctionnement du cerveau après une commotion cérébrale signifie qu'il doit travailler plus fort qu’en temps normal. C'est un moment vulnérable pour le cerveau - il a besoin de temps pour se reposer et récupérer.
Regardez ce qui se passe dans le cerveau suite à une commotion cérébrale (en anglais, sur YouTube), un court film d'animation qui illustre bien ces changements physiologiques.
Qu’est-ce qui cause les commotions cérébrales?
Les commotions cérébrales peuvent survenir de différentes manières, y compris, mais sans s'y limiter, dans les cas suivants :
- les accidents de véhicules à moteur, y compris le coup de fouet (whiplash),
- chuter, trébucher ou glisser,
- les blessures sur le lieu de travail, par exemple lorsque vous essayer d'attraper une boîte et qu'elle vous tombe sur la tête,
- les blessures sportives, comme le fait de heurter quelque chose ou quelqu'un,
- les agressions.
Symptômes des commotions cérébrales
Bien que les commotions cérébrales soient une blessure invisible, leurs signes et symptômes courants ont un impact sur de nombreux aspects de la vie quotidienne. Ils peuvent n'être apparents que pour une personne qui vous connaît bien et peuvent passer inaperçus pour des connaissances ou des étrangers. La plupart des signes et symptômes peuvent être regroupés dans les catégories suivantes :
- niveau émotionnel - colère ou contrariété facile ; sentiment de nervosité ou d'anxiété ; manque d'intérêt pour les activités ; sentiment de tristesse,
- facultés mentales - fatigue, confusion/désorientation, difficulté à penser clairement/à résoudre des problèmes/à trouver des mots, problèmes de mémoire, manque d'attention,
- physique - vision floue (oscillopsie) ; problèmes de suivi des yeux, d'association ou de mise au point ; sensibilité à la lumière, maux de tête ou pression de la tête ; nausées ; étourdissements ; déséquilibre, étourdissements induits visuellement (sensibilité aux environnements visuels chargés),
- troubles du sommeil - difficulté à rester éveillé ; difficulté à s'endormir ; rythme de sommeil perturbé ; agitation.
Comment est diagnostiquée la commotion cérébrale
Contrairement à la mesure de la fréquence cardiaque ou de la pression artérielle, il n'existe aucun appareil permettant de diagnostiquer de façon objective la commotion cérébrale. Les commotions cérébrales doivent être diagnostiquées sur la base des symptômes signalés par la personne concernée et de l'historique de l'événement déclencheur. Les symptômes peuvent ne pas être immédiats - il peut s'écouler quelques jours avant qu'ils ne commencent à se manifester. L'imagerie standardisée, comme la tomodensitométrie ou l'IRM, ne permet souvent pas de déceler une commotion cérébrale.
De nombreuses personnes pensent qu'il faut avoir perdu connaissance pour avoir une commotion cérébrale. C’est faux et cela peut constituer une pierre d'achoppement pour le diagnostic. L'absence d'un moyen objectif de mesurer les symptômes associés à une commotion cérébrale constitue également un défi. Les professionnels de la santé peuvent avoir des opinions différentes sur ce qu'ils considèrent comme une commotion cérébrale et sur la manière de la diagnostiquer. Ces différentes approches constituent un défi supplémentaire pour les personnes aux prises avec des symptômes de commotion cérébrale. En outre, la recherche sur les commotions cérébrales progresse rapidement, et les nouvelles informations ne parviennent parfois pas rapidement au personnel de la santé.
Traitement et prise en charge de la commotion cérébrale
Traitement immédiatement après une commotion cérébrale
Une période de réel repos pendant 24 à 48 heures immédiatement après la blessure est recommandée. Le vrai repos signifie une sieste dans un environnement calme et peu stimulant.
Les activités normales doivent être suspendues. Le réel repos n'inclut pas le fait d'aller au travail, à l'école, d'utiliser la technologie ou de faire des tâches ménagères.
Tant que votre niveau de conscience ne se détériore pas, il est inutile de vous réveiller toutes les quelques heures après une commotion cérébrale - le sommeil après une commotion cérébrale est bon pour le cerveau.
Il est également important de consulter un médecin de première ligne pour s'assurer que votre état de santé est stable.
Si la commotion a eu lieu au travail ou dans un accident de la route, il est particulièrement important que vos symptômes soient documentés par un médecin ; cette documentation est essentielle pour toute demande d'indemnisation et pour le suivi de votre dossier.
Signaux dangereux pendant les 24-48 premières heures d'une commotion cérébrale
Si vous présentez l'un des symptômes énumérés ci-dessous au cours des 24-48 premières heures après avoir subi votre blessure, consultez immédiatement un médecin - appelez le 911 ou rendez-vous au service des urgences de l'hôpital le plus proche :
- une pupille plus grande que l'autre,
- somnolence extrême ou incapacité à se réveiller,
- maux de tête qui s'aggravent rapidement,
- troubles d'élocution, faiblesse, engourdissement ou manque de coordination,
- vomissements ou nausées répétés, convulsions ou crises d'épilepsie (tremblements ou secousses),
- un comportement inhabituel, une confusion accrue, de l'agitation ou de la nervosité,
- perte de conscience (évanouissement) - même une brève perte de conscience doit être prise au sérieux.
Traitement 48 heures après une commotion cérébrale
Après la période de réel repos, réintroduisez lentement l'activité cognitive et physique tout en restant en dessous des seuils de déclenchement des symptômes (défiez les symptômes, mais ne dépassez pas le seuil).
Défier le seuil signifie permettre aux symptômes d'augmenter légèrement dans l'ensemble, mais s'assurer que les symptômes reviennent au niveau de base dans les 30 minutes à une heure de repos. Si les symptômes restent élevés après cette période de repos, il est probable que vous avez été trop loin.
La reprise lente de l'activité physique signifie la réintroduction progressive des activités de la vie quotidienne telles que les travaux ménagers légers et les simples courses à l'épicerie. Elle n'inclut PAS les activités plus vigoureuses comme la randonnée ou la course. Une à deux semaines plus tard, rendez-vous chez votre médecin traitant pour une réévaluation. Le repos du cerveau est un élément crucial de la récupération d'une commotion cérébrale. Reposer son cerveau peut être un concept difficile à respecter dans notre monde rapide et connecté.
Le repos du cerveau dans les premiers stades de la récupération
Il s'agit d'activités telles que la méditation, la pleine conscience ou les exercices de respiration, l'écoute de musique calme, le fait de s'allonger, de faire une sieste ou de dormir, de prendre un bain et de faire une promenade lente.
Le repos cérébral ne comprend PAS les activités suivantes : utiliser un ordinateur pendant deux heures d'affilée ; avoir des conversations avec plusieurs personnes ; utiliser un téléphone portable ; aller au centre commercial, dans une épicerie achalandée ou au cinéma ; regarder la télévision ; conduire ; ou faire de l'exercice.
Toutes les commotions cérébrales ne se manifestent pas de la même façon
Les commotions cérébrales suivent souvent un certain nombre de formes principales. La manifestation principale dicte le traitement. Les manifestations principales incluent :
- Physiologique - le retour à une activité ou à un exercice provoque des problèmes importants. Tout ce qui modifie le rythme cardiaque ou la pression artérielle, qu'il s'agisse de marcher ou de courir, de se pencher ou de se relever du sol, peut entraîner une augmentation des symptômes de commotion.
Une thérapie d'effort effectuée avec un spécialiste de la réadaptation à l'exercice ou un physiothérapeute peut être utile. Les physiatres, médecins spécialisés en médecine physique et en réadaptation, peuvent également être utiles.
- Cervicogène (lié au cou) - les modifications des muscles du cou consécutives à une blessure peuvent être à l'origine de bon nombre des symptômes de commotion cérébrale. Une raideur du cou, une difficulté à bouger ou à tourner le cou et/ou une douleur continue du cou peuvent survenir.
Le travail manuel sur le cou, notamment la massothérapie, les traitements chiropratiques et/ou la physiothérapie, peut être bénéfique. La réadaptation du système de perception du cou, par exemple par le biais d'un entraînement au rayon laser, peut aider à réapprendre au cou à se situer dans l'espace.
- Migraine - les symptômes et les déclencheurs de la migraine doivent être maîtrisés et bien gérés.
- Affectif - les composantes psychologiques et émotionnelles, telles que la dépression, doivent être prises en compte.
- Vestibulaire (mécanisme d'équilibre de l'oreille interne) - une commotion cérébrale peut causer une lésion directe de l'appareil vestibulaire de l'oreille interne. Elle peut également perturber la capacité du cerveau à intégrer les signaux provenant de trois principaux systèmes de capteurs : les sensations vestibulaires (mécanisme d'équilibre de l'oreille interne), visuelles et proprioceptives (position des membres). Il peut être bénéfique de travailler avec un thérapeute vestibulaire agréé.
- Oculaire (visuel) - les problèmes visuels, tels que le syndrome de la vision post-traumatique, la difficulté à saisir les informations, la sensibilité à la lumière ou la sensibilité aux mouvements près du visage, causent des problèmes. Un thérapeute vestibulaire, un neuro-ophtalmologue ou un optométriste spécialisé dans le développement pourraient être en mesure de vous aider.
Il faut une équipe pour traiter une commotion cérébrale
Les commotions cérébrales peuvent entraîner un grand nombre de symptômes, certains primaires et d'autres secondaires. Une approche collective au traitement est souvent la plus efficace.
Il faudra peut-être un peu de temps et de persévérance pour trouver l'approche la plus adaptée à votre cas, à vos principaux problèmes et à vos objectifs de rétablissement. La Fondation ontarienne de neurotraumatologie présente des lignes directrices pour choisir le bon praticien, et identifie les symptômes post-commotionnels.
Les personnes ayant des problèmes cognitifs peuvent trouver utile de travailler avec :
- Des médecins – trouvez auprès du Collège des médecins et des chirurgiens de Colombie-Britannique des médecins spécialisés dans les lésions cérébrales.
- Des ergothérapeutes spécialisés dans les commotions cérébrales - leurs compétences comprennent le traitement de problèmes tels que la recherche de mots, la mémoire, le sommeil, la planification et le retour aux activités de la vie quotidienne ou du travail.
- Neuropsychologues - ils aident à la résolution de problèmes, soit par le biais d'une thérapie cognitivocomportementale (TCC), soit par d'autres outils d'exercice.
- Les orthophonistes aident les personnes ayant des difficultés à se souvenir des mots, à mémoriser, à entendre dans des environnements bruyants et à traiter les problèmes. Ils travaillent souvent au sein de l'équipe de l'ergothérapeute et du neuropsychologue.
- Audiologistes - ils aident au diagnostic et à la gestion des problèmes auditifs et vestibulaires, tels que la perte d'audition, les acouphènes, la sensibilité aux sons, les troubles de l'équilibre et les étourdissements.
- Conseiller clinique - aident à gérer l'anxiété et les aspects émotionnels de la guérison.
- Les travailleurs sociaux - aident dans diverses situations familiales. Par exemple, les parents mettent souvent plus de temps à se rétablir parce qu'ils n'ont pas de temps mort.
En raison de la nature variée des commotions cérébrales, tous les patients n'ont pas besoin de tous les types d'interventions de la part de tous les prestataires ; il n'existe pas de traitement ou de rétablissement unique. Toute évaluation et tout traitement doivent être individualisés.
Conseils pour vivre avec une commotion cérébrale
- Rythmez et planifiez votre semaine pour espacer les activités que vous savez être difficiles,
- répartissez les activités difficiles dans la journée pour ne pas en avoir trop,
- faites des "pauses cerveau",
- diminuez la luminosité des téléphones portables ou utilisez une application pour changer la lumière (lumière bleue ou rouge),
- utilisez des minuteurs pour limiter les activités,
- mettez en place un système d'entraide pour surveiller les symptômes,
- utilisez des bouchons d'oreille, des écouteurs et des lunettes de soleil, mais avec modération,
- essayez des applications de relaxation et de pleine conscience.
Ce que l'avenir nous réserve
Facteurs susceptibles de prolonger le rétablissement
Certains facteurs peuvent commencer à se recouper avec les symptômes de la commotion cérébrale ou aggraver vos symptômes. Si vous avez déjà subi plusieurs commotions cérébrales, par exemple, il n'est pas rare que la récupération soit plus longue.
Discutez de ces facteurs avec votre professionnel de la santé pour vous assurer que vous êtes sur la bonne voie vers la guérison.
Les facteurs susceptibles de prolonger la récupération sont les suivants :
- une commotion cérébrale antérieure,
- des antécédents de migraines,
- des difficultés d'apprentissage ou TDAH,
- la dépression ou l’anxiété,
- l'âge,
- des troubles visuels et vestibulaires (mécanisme d'équilibre de l'oreille interne),
- des troubles du sommeil.
Syndrome post-commotionnel (SPC)
La plupart des commotions cérébrales disparaissent dans les trois premiers mois. Cependant, environ 15 à 30 % des commotions cérébrales ne se résorbent pas spontanément et entraînent un syndrome post-commotionnel (SCP). Les personnes atteintes présentent des symptômes persistants de commotion cérébrale.
Le SCP peut inclure les symptômes émotionnels, mentaux, physiques et de troubles du sommeil énumérés précédemment, ainsi que les symptômes suivants :
- un retrait ou un isolement social,
- des réactions émotionnelles erratiques et disproportionnées par rapport à la situation, notamment une peur intense, de l'anxiété et de l'inquiétude,
- des problèmes d'équilibre,
- difficultés dans les environnements très fréquentés (par exemple les centres commerciaux, les épiceries, les magasins à grande surface),
- difficultés à tolérer des motifs ou des scènes visuellement chargées (par exemple, tapis à motifs, essuie-glaces ou mains en mouvement),
- mauvaise mémoire,
- des difficultés d'élocution,
- un dérèglement du rythme cardiaque et de la pression artérielle (intolérance à l'effort).
Autres ressources
Les sources suivantes peuvent offrir davantage d'aide et de soutien aux personnes concernées et à leurs familles.
Services de soutien
Parlez aux prestataires qui ont des programmes spécifiques aux lésions cérébrales. Même si vous n'êtes pas éligible au programme, ils ont généralement de bons partenaires de soins collaboratifs dans la communauté et vous orientent vers quelqu'un qui peut vous aider. Créez des liens grâce aux groupes de discussion sur les commotions cérébrales ou aux groupes de soutien.
LoveYourBrain
Ce programme a été conçu pour permettre aux personnes ayant subi un traumatisme cérébral et à celles qui les soutiennent de participer à des cours communautaires de yoga doux et de méditation adaptés à leurs besoins. Des séries de cours de six semaines sont proposées dans un certain nombre de cliniques de physiothérapie au Canada.
Trouvez les emplacements de LoveYour Brain.
Témoignages
La commotion cérébrale déconcertante
La cofondatrice de Balance & Dizziness Canada, Muriel Kauffmann, parle de son expérience de commotion cérébrale.
Un poème puissant écrit par une personne souffrant d'une commotion cérébrale en Colombie-Britannique.
En ligne
Une ressource accessible pour les survivants de lésions cérébrales, les soignants et les professionnels de la santé.
Un site d'éducation et de réseautage en ligne pour la communauté des traumatisés cérébraux en Colombie-Britannique et ailleurs. La section " Injured Brain " donne un aperçu de la commotion cérébrale, de la prévention, de la façon de faire face aux symptômes, y compris les étourdissements et le déséquilibre, et des ressources pour obtenir plus d'information.
Fondation Héritage pour les commotions cérébrales Canada
Offre des cliniques de traitement des commotions cérébrales, un outil en ligne gratuit conçu pour mettre les patients canadiens en contact avec des fournisseurs médicaux et des cliniques locales qui traitent les commotions cérébrales.
La commotion cérébrale déconcertante
Muriel Kauffmann, cofondatrice et ancienne présidente d'Équilibre et Étourdissements Canada, décrit son expérience de commotion cérébrale après une chute.
Livres
La plupart des titres énumérés peuvent être empruntés auprès des bibliothèques publiques. Si votre bibliothèque locale ne possède pas d'exemplaire, demandez à une autre bibliothèque de vous l'envoyer par le biais d'un prêt entre bibliothèques.

A guide to living with the challenges associated with post concussion syndrome and brain trauma written by a neuropsychologist and concussion survivor. Often presenting itself after a head trauma, concussion — or mild traumatic brain injury (mTBI) — can cause vestibular problems, chronic migraines, depression, memory, and sleep problems that can last for years, referred to as post concussion syndrome (PCS).

Describes natural, noninvasive avenues into the brain provided by the energy around us — in light, sound, vibration, and movement — that can awaken the brain’s own healing capacities without producing unpleasant side effects. Doidge explores cases where patients alleviated chronic pain; recovered from debilitating strokes, brain injuries, and learning disorders; overcame attention deficit and learning disorders; and found relief from symptoms of a variety of disorders.

The subtitle captures the contents of this inspiring book in a nutshell: « How a Concussion Stole My Life and How the Science of Brain Plasticity Helped Me Get it Back. » The author gives hope to the millions who suffer from head injuries each year, and provides a unique and informative window into the world’s most complex computational device: the human brain.
Références
Etheridge T and Strachan N. Let’s talk about concussion (2018). Résumé d'une présentation faite à Balance & Dizziness Canada.
McCrory P, Meeuwisse W, Dvorak J, et al. Consensus statement on concussion in sport—the 5th international conference on concussion in sport held in Berlin, October 2016. Br J Sports Med 2017. Disponible ici: http://bit.ly/2FHAv1q
Page mise à jour en août 2019.